Eté 2002

Léa devant l'immensité....

La motricité de notre fille s’améliorait de jours en jour et en ce printemps, le jardin devenait un lieu de prédilection pour Léa. Elle aimait y jouer avec ses chiens ( notre vieux Max et Bali), ça la fatiguait moins qu’une promenade. Pour moi, également, le jardin était un endroit où je me ressourçais (encore aujourd’hui) en plantant, tripotant, arrangeant la terre etc….Léa m’accompagnait tout le temps et nous papotions comme deux copines. Je me faisais souvent la réflexion, à ce moment, que je prenais beaucoup de plaisir à discuter avec ma fille, non pas une discussion avec un enfant mais bien une discussion de copines du même âge (peu importe lequel). Léa donnait des avis très sensés et savait tenir des propos très cohérents. Sa maturité et le fait de ne côtoyer que des adultes y étaient certainement pour quelque chose. La maladie ôte aux enfants malades, leur enfance et tout ce qui va avec elle….. Nous aimions faire le tour du jardin, main dans la main, observant toutes les plantes, fleurs ou arbres qui avaient évolué depuis la veille. Regarder une toile d’araignée dans la rosée matinale est fascinant. C’était sa façon d’apprendre et elle pouvait nous en montrer des choses…..

La perspective de retourner à l’école attirait Léa mais elle se demandait si elle allait y arriver, nous, c’était plutôt le rythme scolaire qui nous tracassait.

L'école à l'hôpital

Mais avant cela, c’étaient les vacances, nous avions une nouvelle fois loué chez Monsieur M. à Lalonde les Maures. Au programme étaient prévu, repos, piscine, emplettes au marché et bien sûr, apéro….. Léa adorait les apéros, elle ne buvait, évidemment que du soft, mais les saucissons, fromages et surtout, surtout les olives, piquantes ou non, vertes ou noires, petites ou grosses, toutes les olives…..elle en a mangé des tonnes jusqu’au bout de sa vie. Je lui disais souvent qu’elle allait un jour se réveiller olive !!! Nous les aimons tous sauf Thomas !

Léa apprit à nager cette année là….ce qui, au point de vue musculaire, lui fit le plus grand bien.

Six mois après sa longue hospitalisation, on pouvait dire qu’elle allait bien.

Encore et toujours, les chiens.....fidèles amis de Léa.

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