19ème anniversaire de sa naissance

18 mars 2010-

Léa, notre fille aurait 19 ans et à la place, nous disons qu’il y a 19 ans qu’elle est née, nous étions si heureux ce jour-là et nous sommes si tristes aujourd’hui.

Il y a des jours meilleurs et des jours moins bons……

Et pourtant, nous essayons, jour après jour, de vivre normalement et de profiter de chaque instant de bonheur. Mais nous ne faisons qu’essayer, du mieux que nous pouvons alors qu’au fond de nous, quelque chose s’est brisé à jamais.

Personne ne peut comprendre, à moins que lui aussi a accompagné son enfant vers la mort.

Personne ne peut savoir ce que l’on ressent tout au fond de soi, à moins d’avoir le même trou béant au fond de son cœur.

Un vide qui ne peut être comblé malgré tous les efforts que nous faisons jour après jour.

Bientôt 6 ans que notre princesse nous a quittée physiquement et théoriquement on devrait aller mieux, on devrait avoir fait son deuil, ne plus y penser, avoir oublié ou le faire croire comme ça c’est moins gênant pour les autres car notre histoire est une histoire triste.

Mais il n’y a aucun remède, aucun mode d’emploi, aucune meilleure façon d’avancer après un tel cataclysme. Moi, je ne pouvais laisser Léa partir seule alors une partie de moi est partie avec elle, un quart de mon cœur de maman, les trois autres quarts sont restés pour mes autres enfants.

Et ce n’est pas facile d’avancer au trois quart……

Oh, certes, la souffrance est moins aigüe car j’ai souvent constaté que l’être humain s’habitue à tout mais s’habituer ne veut pas dire accepter.

Comment pourrait-on accepter l’inconcevable, l’inacceptable ? Ne cherchez pas, il n’y a pas de solution…..ou plutôt si ; nous devons continuer du mieux que nous pouvons en vivant dans l’espérance qu’un jour nous nous retrouverons.

Car dans l’espérance, il n’y aucun interdit…..

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